jeudi 8 janvier 2015

Predestinations, No Spoilers

Je pourrais écrire deux critiques pour ce film.
Une positive et une négative.
Non, je ne souffre pas d’une maladie croisée dans un thriller psychologique, où plusieurs de mes personnalités se disputeraient la plume.
Oui, je n’ai vu ce film qu’une seule fois.


En le démarrant, je n’en savais que deux choses : Ethan Hawke + Voyage dans le temps.

Je vais quand même prendre le parti d’en faire une critique positive, car j’ai envie de le recommander. Mais je ne vais pas me gêner pour souligner les points qui m’ont irrité et qui ferait de ma critique une négative.

J’ai envie de donner envie de regarder ce film, pour que les gens se disent à la fin
« OH PUTAIN ! Je le savais ! »
Car oui, la fin est prévisible. Les frères Spierig laissent des indices gros comme des maisons. Ils ne cachent même pas dès le début, l’intérêt que porte le personnage d’Ethan Hawke à celui de John, le soupçonnant (on croit), être le terroriste. D’ailleurs, on se demande par quelle magie il sait que c’est lui. But, Wait For It… Bah en fait non, sinon je vous dévoilr toute l’intrigue du film !

Je prends à partie de recommander ce film. De vous pousser à le voir, car oui, malgré ses lacunes, ses facilités, ses fautes, ses raccourcis, j’applaudis à la fin ce scénario qui enfin ! ose utiliser le voyage dans le temps et tout ses paradoxe à fond.
Looper, à l’époque, m’avait justement laissé sur ma fin, car à mon goût pas assez poussé dans le mindfuck.

Mais là !

Justement, vous aller avoir droit à cette histoire tordue (trop ?) qui vous retourne les méninges. Et non, je n’ai pas été déçue de comprendre la fin. Car c’est exactement ça que j’attendais dès le début de l’histoire.
Pour les grands calculateurs, les paranos de la théorie du complot, vous risquerez de comprendre la fin du film, dès le début, dès la première scène, par son manque de subtilité.

Et alors ?

Laissez vous embarquer par ces personnages et sauts dans les temps. Ça ne vous empêchera pas d’admirer le jeu des acteurs.
Ethan Hawke est sublime. Ce dialogue (monologue ?) de fin est tellement bien joué. Il arrive à se faire oublier tout en restant là (ce qui ont vu le film comprendront).
Je découvre Sarah Nook. Magnifique et pleine de talent.
Ça ne vous empêchera pas de rester scotcher par cette musique, créée par le réalisateur/scénariste/compositeur lui-même. Ce tic-tac incessant qui accompagne tout le film, limite oppressant mais qui illustre si bien le thème :
Le temps.
Car malgré ses défauts, Predestination remplit son job, livrer une histoire bien tordue, bien paradoxale sur la manipulation du temps et des vies qui en dépendent.

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