jeudi 7 mai 2015

La série du jeudi : Daredevil (Netflix)

 Bénissez moi mon père, car j'ai pêché, de tous les héros de Marvel, c'est le Démon que je préfère. Et par n'importe quel Démon. Dardevil. Le démon défenseur de Hell's Kitchen. Tout neuf, tout beau, tout bien présenté par Netflix et Marvel.

A la base, j'étais honteusement tombée sous le charme de ce héro pas comme les autres, à cause (oui, à cause) du film de 2003 avec Ben Affleck, Jennifer Garner, Mickael Clarke Dunkan et Colin Farell. Belle affiche, mais le film n'avait pas était très bien accueilli à l'époque.
M'a pas vraiment empêché de le kiffasser quand même. 

Aujourdhui, Netflix, ne revient pas, mais revisite entièrement le personnage de Marvel, en explorant ses débuts, avant son abandon au côté obscur du latex rouge et des petites cornes. 

On rencontre donc Matt Murdock, avocat aveugle pendant le jour, apprenti super héro pendant la nuit. 

Casting vraiment pas dégueulasse non plus : 
Avec un chouchou en tête d'affiche, Charlie Cox (Stardust, Boardwalk Empire...),  
Rosario Dawson (je la présente ? Sin city, Sept Vies, Boulevard de la mort...),  
Deborah Ann Woll (True Blood),  
Vincent D'Onofrio (New York, section criminelle, Full Metal Jacket...). 

Quand il était encore enfant, Matt a eu un accident, provoquant la perte de la vue, mais entraînant, apparemment par le biais de produits chimiques, tous ses autres sens à se super développer, jusqu'à le rendre presque surhumain, à entendre ce qu'il se passe dans la pièce fermée dans le bâtiment de l'autre côté de la rue, par exemple, limite à pouvoir "voir" d'une certaine façon.
Avec l'entraînement adéquate, il deviendra cet héro, presque anti-héro, caché de tous au départ, voulant défendre sa ville. 

Dans cette nouvelle série, on peut vraiment voir le pourquoi du comment Matt devient Daredevil. On suit son personnage se faire casser la gueule moult fois, pour se relever et mettre une patate aux méchants. 

J'avais très très peur de me retrouver à regarder une série, épisode par épisode, suivant d'un côté des affaires criminelles individuelles, avec une trame de fond.  
Non, ici, dès le premier épisode, on plonge direct dans l'histoire, dans son intrigue. On ne perd pas de temps avec des détails superflus. Ce qui rend un produit plus que bien fini, avec un développement des personnages prometteurs pour la suite de la série. 
Matt a ce côté torturé, mais pas trop, tenace comme il faut.
J'applaudis aussi la performance de Vincent D'Onofrio, qui à la base me faisait un peu peur avec toutes ses mimiques, et sa gestuelle. Mais plus on en apprend sur son personnage, plus on découvre justement l'importance que l'acteur donne à son jeu. Ce qui semble maladroit, voir mal jouer, prend tout son sens à la fin de cette première saison. 
Et je ne parle même pas des scènes d'actions. Beaucoup de plan-séquence, rendant l'action plus que réelle et prenante.

J'ai vraiment hâte de voir ce que donnera la saison 2 !








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